• Chapitre 29

    Chapitre 29 :

    PDV de Nata : 

    J'étais toujours en cours de traiement de ce que venait de me dire Esteban. Plus pire que Ludmila !! Comment pouvait-il la connaître ? Est-ce avec elle qu'il parlait ce matin ?

    Ces questions que je me posais, m'embrouillaient encore plus l'esprit. Qu'est-ce que j'allais faire maintenant ? Je ne pouvais pas rester là sans rien faire ! De toute évidence, tout ça a avoir moi, ou quelqu'un proche de moi qu'Esteban connaîtrait également. Il avait l'air si nerveux quand je lui ai posé la question, il m'a répondu que je voudrais me venger. Mais me venger de quoi ? De qui voulait-il que je me venge ? De lui ? Ou de quelqu'un d'autre ? Ou..... de Ludmila....

    Je me retournais, Adelina n'était plus là. Je n'avais plus qu'à faire le chemin seule puisque Thomas terminait plus tard. Alors je me mis en route et pour oublier les mauvaises pensées, je mis mes écouteurs et lança la musique. Je fredonnais légèrement quand soudainement, je sentis une mains se poser sur mon épaule. Mon cœur se mit à battre plus fort, je m’immobilisa. Cette main progressa au milieu de mon avant-bras, puis de ma main. Je releva la tête et mon regard : était Maxi !

    Nata : Ah ! C'est toi ! Tu m'as fichu une de ces trouilles !

    Maxi : Oh, désolé, je ne voulais pas t'effrayer.

    Il m'embrassa sur la joue.

    Maxi : Alors, qu'est-ce que tu fais ? 

    Nata : Je retourne chez moi, j'ai eus une journée plutôt chargée. Pleine de problèmes.

    Maxi : Je peux savoir pourquoi ? 

    Nata : Non, rien laisses. C'est un problème avec quelqu'un.

    Maxi : Allez, dis-le-moi, peut-être que je connais ce "quelqu'un", et puis, tu sais que je déteste que l'on me cache la vérité.

    Nata : Mais je ne te cache pas la vérité !  C'est quelque chose qui... ne te concernes pas.

    Maxi : Sil te plaît, Naty. Peut-être que je pourrai t'aider à régler tes soucis.

    Nata : ...bon, d'accord. Mais tu ne le dis à personne, comprit ?

    Maxi : Oui, je te le promet. 

    Nata : Et bien j'ai des problèmes avec une personne qui s'appelle Esteban. 

    Maxi : Et ? Quels genres de problèmes ?

    Nata : Et bien, on s'est disputés en plein cours et...

    Maxi : Disputés ? Et je peux savoir à propos de quoi ??

    Nata : En ferais-tu de la jalousie par hasard ?

    Maxi : Moi ? Jaloux ? Et de quoi d'abord ? 

    Nata : Que je parle au point de me disputer avec un garçon autre que toi.

    Maxi : Mais, non ! Et puis, j'ai horreur qu'on s'embrouille. 

    Nata : Oui... moi aussi. Bref ! Pour reprendre, on s'est disputés à propos de... maladresse, oui c'est ça de maladresse, on y repense c'était stupide en fait...

    Maxi : Qu'est-ce que c'est ? 

    Nata : De quoi ? 

    Maxi : Le papier que tu tiens. 

    Nata : Oh, ça. C'est une lettre que m'a donné le directeur. 

    Maxi : Tu ne l'a pas lue ?

    Nata : Non, mais si tu veux, on peut la lire maintenant, puisque tu est si curieux. 

    Alors, j'ouvris l'enveloppe et pris le contenu. Je déplia la feuille et commença à lire attentivement :

    Maxi : ... non ! Ils n'ont pas osé !

    Nata : Attends, ne dis pas la fin, je lis pas aussi vite que toi.

    Je continua ma lecture et aperçus avec stupeur le nombre de jours d'exclusion en bas de la feuille. 

    Nata : Quoi ?! Deux jours d'exclusion ! Pour une malheureuse dispute ! Mon père ne me le pardonnera jamais !

    Maxi : Si c'est lui qui t'as impliqué dans cette affaire, alors il va m'entendre !

    Nata : Non ! Tu ne devrais pas t'en mêler.

    Maxi : Oh, non. Nata, ça ne va pas recommencer. Tu sais, si tu as des problèmes, je peux t'aider. 

    Nata : Non c'est pas ça. Je ne me fais pas marcher sur les pieds comme avant !

    Maxi : C'était juste pour... 

    Nata : Non, moi je te dis ça parce qu'Esteban est...

    Maxi : Est quoi, parle !

    Nata : Le grand frère de Diego. 

    Maxi : Quoi ?! C'est déjà assez dur de réaliser que Grégorio est son père, alors qu'il est un frère !

    Nata : Ils ont environt 1 an et demi d'écart. 

    Maxi : Ouah ! Pour m'apprendre un truc, tu m'en apprends !

    Nata : Ouais, moi aussi, j'ai appris quelque chose par cette lettre. Bon bah, demain je passerai peut-être au studio pour vous voir.

    Maxi : Oui, ça serait super !

    Nata : Tiens, en parlant de ça, comment ça se passe là-bas ? 

    Maxi : Plutôt bien, Angie nous a demandé de faire un exercice de groupe et comme d'habitude, Ludmila nous ne a pas aidé une seconde ! 

    Nata : Alors ça c'est étonnant !

    Maxi : Tu as déjà fini les cours ?

    Nata : Non, il m'en reste encore trois, il faut que j'aille chez moi, pour ne pas croiser ce crétin d'Esteban. Tiens, si on mangeait ensemble au RestoBand ? 

    (oui j'ai pas mis d'accent parce que je suis sur Mac pour l'instant). 

    Maxi : Ah, c'est pas possible, il est fermé pour rénovations.

    Nata : Oh... je suppose que ça doit bien marcher alors. On a qu'à aller chez moi, ma mère prépare toujours un truc au cas où Thomas ou moi en ai besoin.

    Maxi : Je suis partant.

     

    PDV de Federico : 

    Je me baladais dans la ville à la recherche d'un bar ou d'un restaurant pour manger.

    Je tourna la tête en direction d'un bar où je pourrai commander quelque chose à manger, d'après la carte. J'avança de quelques pas, avant de reconnaître une tête. Je m'avança encore plus.

    Federico : Hé Francesca !

    Francesca : Ah, Federico.

    Federico : Qu'est-ce que tu fais ?

    Francesca : J'écris une lettre à Marco. 

    Federico : Pourquoi ? Je sais qu'il est malade mais tu ne peux pas lui rendre visite ou lui passer un coup de fil, non ?

    Francesca : Je dois rendre visite à mon père, j'ai beaucoup trop de travail à la maison et mon téléphone est tombé en panne, je n'ai même pas le temps d'aller chez lui ! Et puis il n'empêche qu'une lettre c'est plus romantique qu'un texto !

    Federico : C'est sûr. Dis, tu reste manger ?

    Francesca : Oui, mais je dois faire vite. Voilà ! Je l'ai finie ! Federico j'ai un service à te demander. 

    Federico : Je t'écoutes vas-y, dis-le moi.

    Francesca : Eh bien, comme je n'ai pas une minute à moi cet-après midi et que ce soir je dois travailler pour l'exercice d'Angie, tu voudrais pas être le "messager" de cette lettre ?

    Federico : Pas de problème, il faudra juste me donner un peu de temps pour la lui donner. Moi aussi j'ai des choses à faire. 

    Francesca : Très bien, alors je te donne... jusqu'à la représentation dans le bar où travaille ton oncle, sil-te plaît.

    Federico : Parfait ! Tu as déjà commandé ?

    Francesca : Oui et d'ailleurs, ils mettent beaucoup de temps. Et toi ? Tu as déjà mangé ?

    Federico : Non, mais...je n'ai pas faim.

    Je me leva, la lettre à la main quand Francesca me retient :

    Francesca : Attends, tu vas où ? 

    Federico : Je vais avec Broadway et Maxi, pour parler chorégraphie. 

    Francesca : Tu vas lui donner la lettre, hein ? 

    Federico : Oui, oui...

    Alors, comme je l'avais dis à Francesca, je me rendis dans la cour du studio pour trouver mes deux amis. Et là, surprise ! Il n'y avait que Broadway ! J'alla alors vers lui :

    Federico : Salut. Euh, où est Maxi ? 

    Broadway : Je sais pas, il a dû avoir un empêchement pour ne pas venir... A vrai dire, j'espérais vraiment que tu me le dises...

    Federico : Mais quand même, il adore danser, c'est bizarre.

    Broadway : Ouais...

     

    PDV de Maxi : 

    Nata m'ouvris la porte et je m'avança. 

    Maxi : Waouh ! J'avais oublié à quel point ton intérieur était beau. 

    Nata : Merci. 

    Soudain, un bruit retentit dans la cuisine, elle se précipita vers la pièce :

    Nata : Thomas ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Je croyais que tu restais au studio. Et puis où est Rudy ?

    Maxi : Rudy ? 

    Thomas : Eh bien non ! Je... j'ai envoyé Rudy un petit peu dehors.

    Nata : C'est moi, ou il y a deux couverts sur la table ?

    Maxi : Non, t'as raison il y en a deux.

    Nata : (soupir)... OK... Léna, sors d'où tu te caches !

    Thomas : Comment.... tu....

    Léna sortit effectivement de sa cachette et défroissa sa veste d'un geste sec. 

    Léna : C'est dingue ! Comment t'as su que j'étais là ??

    Nata : Primo, il y a deux couverts, si l'un d'entre eux était pour moi, mon frère les auraient mit dans le salon. Secondo,  je sais qu'il n'aurait jamais mit la table, si il avait invité les garçons, donc la personne qu'il avait invité était donc une fille, et je sais que la fille auquel il tient le plus c'est toi.

    Léna : Mais.... euh.... 

    Elle rougit pour la dernière phrase que Nata avait dite. J'étais content par la même occasion, d'avoir appris une nouvelle chose.

    Thomas : Bon, bah du coup...

    Nata : Vous embêtez pas pour nous, on va manger ailleurs.

    On sortit de la villa.

    Maxi : J'admire ton sens de réflexion, bravo. Tiens, et au fait tu pourrais m'expliquer qui est Rudy ?

    Nata : C'est Thomas, il n'est pas si mystérieux que ça. Et pour Rudy regardes.

    Elle m'amena derrière, dans son jardin et siffla un petit peu. Un petit chien adorable accouru vers nous.

    Nata : Voilà qui est Rudy.

    Maxi : Oh, mais, il est adorable !  C'est une race de grande taille normalement, non ?

    Nata : Si, mais il est si petit, il ferait même pas peur à un lézard ! .... Bon, bah, comme ma cuisine est prise et qu'en général c'est ma mère qui fait les courses le soir, je ne sais pas où on peut aller manger. 

    Maxi : Je connais un stand où le marchand vend de délicieux sandwichs, ça te dis ?

    Nata : Oui, pourquoi pas ?

     

    PDV de Nata : 

    On alla donc vers ce stand avec ces fameux sandwichs, et franchement, Maxi ne mentait pas,ils étaient très bons, pour des sandwichs. 

    Nata : Maxi, par contre, tu pourrais te taire à propos de Léna et Thomas ?

    Maxi : D'accord, motus. 

    Cinq minutes plus tard, les sandwichs étaient terminés et je m'apuya contre l'épaule de Maxi. 

    Nata : Merci pour le repas.

    Maxi : Il n'y a pas de quoi^^. Oh, non... 

    Nata : Quoi ? Qu'est-ce qui t'arrives ? 

    Maxi : J'avais donné rendez-vous à Broadway et Federico pour qu'on discute de la choré de Grégorio. J'avais totalement oublié !!

    Il se leva d'un bond et prit son sac d'une poignée avant de courir et de le mettre sur l'une des ses épaules. Il m'avait laissé en plan sur le banc. 

    Nata : Mais...euh, attends-moi !!

    Je le rattrapa avec quelques rapides foulées.

    Nata : Hé ! Dis donc ! Tu pourrais au moins m'attendre ! 

    Maxi : Désolé, mais c'était un rendez-vous très important c'était pour le spectacle de fin d'année.

    Nata : Oh, je vois. 

    Enfin arrivés à destination, on s'arrêta pour reprendre notre respiration. Broadway et Federico s'avancèrent vers nous avec un air plutôt mécontent : 

    Federico : A te voilà, enfin ! 

    Broadway : Oui, dis t'aurais pu te dépêcher quand même !

    Nata : Ah, ça, faites-moi confiance, il s'est dépêché !

    Maxi : Bref, on peut commencer ? Oh, et Nata peut rester ?

    Federico : Oui, bien sûr. 

     

    PDV de Francesca :

    Je me précipitais vers l'hôpital de la ville, entra et me dirigea vers l'accueil.

    Francesca : Bonjour, je voudrais voir M.Coviglia sil-vous plaît. 

    Dame : Oui, il est dans la chambre 406. Bonne visite.

    Je rêve ! On est dans un hôpital et elle me dit bonne visite ! Si les gens viennent ici c'est pour voir des personnes mal en point ! Mais bon... Après avoir cherché la salle 406 pendant trois quarts d'heure, j'arriva enfin au seuil de sa porte. Je frappa trois fois à la porte puis j'entra, le médecin était avec mon père.

    Médecin : Oh, Francesca, vous tombez bien. 

    Francesca : Pourquoi ? Est-ce qu'il y a une bonne nouvelle ?!

    Médecin : Autant vous le dire tout de suite, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que votre père est sorti du coma.

    Francesca : Oh mais ! Vous... vous avez dit qu'il ne se réveillerait que dans quelques mois ! C'est un miracle ! 

    Médecin : Oui, comme vous dites. Le seul problème est la mauvaise nouvelle à présent. Certes votre père s'est réveillé de son coma, mais sa vue commence à se dégrader. 

    Francesca : Comment ? 

     Médecin : Oui, à cause des débris et de la poussière de l'accident, la vue de votre père va progressivement disparaître.

    Francesca : Non.... Alors il va devenir, aveugle ?

    Médecin : Je ne peux pas vous mentir à ce sujet, Francesca. Je suis forcé de vous briser le moral, oui il va devenir aveugle.

    Francesca : Oh, non.... Est-ce que, est-ce que ça a déjà commencé ?

    Médecin : Non, si vous le voulez je peux demander aux infirmières de vous l'amener ici pour que vous puissiez lui parler. 

    Francesca : Ça serait formidable ! Oui !

    Médecin : Très bien, attendez-le ici, nous allons le déplacer dans un lit, alors tâchez de ne pas occuper le milieu de la pièce.

    Francesca : D'accord.

    Cinq minutes après, deux infirmières amenèrent le lit d'hôpital et le mirent au centre de la salle. Après avoir tout installé, tout réglé comme il faut, les infirmières repartirent laissant le médecin, mon père et moi seuls. Je me pencha au-dessus du lit et vis les yeux de mon père fermés. 

    Francesca : Papa ? Tu m'entends ? C'est moi, Francesca.

    Mon père ouvrit difficilement ses yeux.

    Père : ...Francesca ? C'est... bien toi ?

    Francesca : Oui ! C'est moi ! Tu te rappelles de moi, hein ??

    Père : Oh ! Ma petite fille n'a rien ! Quel bonheur de te savoir en pleine santé Francesca ! 

    Francesca : Oh papa, si tu savais à quel point je me suis inquiétée pour toi ! Même si je sais que dans quelques temps, tu ne pourras plus me voir, je serai toujours là.

    Il me prit dans ses bras. Je sentais que son cœur battait à toute vitesse, il s'inquiétait pour moi, il ne voulait pas me faire de la peine, même si ce qui lui arrivait n'était pas de sa faute.

    Père : Moi aussi, je serai toujours là pour toi.

    Une larme glissa sur sa joue. On se sépara.

    Père : Je ne sais pas pourquoi je m'inquiète pour toi. Lucas s'occupera toujours correctement de toi. 

    Francesca : A ce propos, le RestoBánd est fermé pour des rénovations, Lucas travaille d'arrache-pied pour aider. 

    Père : C'est fantastique ! Si tu le vois dans la semaine, dis-lui que son père est fier de lui.

    Francesca : C'est promis.

    Médecin : Bon, la séance de visite est terminée, Francesca, vous devez partir à présent.

    Père : Bon, eh bien je crois qu'il est temps de se dire au revoir.

    Francesca : Au revoir, papa. Je tiendrai au courant Lucas et je te rendrai visite la semaine prochaine. 

    Je lui fit un bisou sur le front et je refermera à contrecœur la porte : j'aurai voulu rester plus longtemps.