• Chapitre 34

    Chapitre 34 :

     

    PDV de Nata : 

    Esteban : Je dois... y aller... 

    Quand il voulut s'enfuir, je le retiens par le poignet. 

    Nata : Non, tu restes ici, on doit s'expliquer toi et moi. 

    Esteban : De quoi ? Je n'es rien à t'expliquer, maintenant lâche-moi. 

    Nata : Si, et tu sais très bien de quoi je veux parler ! 

    Esteban : Très bien, alors dis-le-moi. 

    Nata : Eh bien, je...euh tu, oui ! C'est ça ! Je veux que tu m'expliques le lien que tu as avec Ludmila !  Comment tu la connais ? 

    Esteban : Non, toi d'abord, comment la connais-tu ? 

    Nata : Non, non, non. C'est trop facile ça ! Toi, vas-y. 

    Esteban : Très bien, mais tu me promets de ne rien dire à personne, hein ? 

    Nata : Oui. 

    Esteban : Très bien, alors. Tout a commencé, avec mon frère, Diego. Lorsque tu as quitté le studio.

    Nata : Quoi ? 

    Esteban : Oui, c'est ce que tu as compris. Diego m'avait demandé de... de te faire revenir au studio pour Ludmila. 

    Nata : Comment ? Et tu sais pourquoi elle voulait que je revienne ? 

    Esteban : Non. C'est seulement entre lui et elle. Donc il m'avait ordonné de te faire revenir. Et la seule chose qu'il m'a dite pour augmenter ses chances de te voir revenir c'est qu'il fallait que je "dégoutte" de l'université.  

    Nata : Quoi ?? 

    Esteban : Oui, mais je n'ai rien à voir avec tout ça ! C'est lui qui m'a ordonné de le faire. 

    Nata : Il t'a ordonné ? Ça veut dire que tu crains Diego ? 

    Esteban : Oui, tu sais de nous deux, c'est moi le plus âgé, mais lui, c'est les muscles et moi donc je suis intelligence, le "cerveau".

    Nata : Il faut que je lui parle.

    Lorsque ce fus à mon tour de vouloir partir, c'est lui qui me retient à son tour. 

    Esteban : Eh, eh ! Où tu vas ? 

    Nata : Je vais rendre visite à Diego !  

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    Je me rendis chez alors chez Diego, je me doutais bien, vu l"heure qu'il était, qu'il n'était pas au studio. D'ailleurs, quand je sonnais, c'est lui-même qui vient m'ouvrir.  

    Diego : Tiens, Nata ! Qu'est-ce qui t'amène ? 

    Nata : Diego, il faut qu'on parle toi et moi.  

    Diego : Je veux bien, mais de quoi ?  Oh, pardon, vas-y entre.

    Il me fit entrer à l'intérieur. 

    Nata : Je veux qu'on parle de ton frère.

    Diego : D'Esteban ? Mais pourquoi au juste ? 

    Nata : Il m'a dit toute la vérité toute à l'heure.

    Diego : Mais la vérité à propos de quoi ? Viens-en au fait ! 

    Nata : La vérité du plan de Ludmila ! Le plan où ton frère devait me faire renvoyer de l'université pour que je revienne au studio ! 

    Diego : Eh, oh ! Déjà, comme tu l'as dis, c'était le plan de Ludmila, donc pourquoi tu viens me parler de ça à moi ? 

    Nata : Je t'ai dis que c'était à cause d'Esteban, il m'a aussi dit que tu le menaçais si il n'exécutait pas le plan de Ludmila ! 

    Diego : Il t'a vraiment dit ça ? 

    Nata : Mot pour mot, ou presque. Alors, j'aimerai que toi aussi tu me révèles la véritable vérité à propos de ça, histoire de tirer les choses au clair.

    Diego : Très bien, d'accord. Alors, tout a commencé lorsque nous ne connaissions pas notre père nous étions en famille d’accueil. Comme Esteban était beaucoup plus travailleur à l'école, c'était lui le plus apprécié des parents, tandis que je passait pour l'abruti, le moins que rien. C'était comme ça, jusqu'à ce que découvre le studio On Beat, là, toutes les choses ont changées. J'ai pris peu à peu confiance en moi. Et j'ai dis à mon frère que si il ne me m'aidait pas à exécuter ce plan, je me débrouillerai pour le faire passer lui, pour une fois pour le cancre de la famille.

    Nata :  Ah, je comprends, ce n'est pas facile d'être le petit dernier. 

    Diego ; Mais je ne voudrais en aucun cas lui faire du mal. 

    Nata : Merci beaucoup de m'avoir aidé, mais encore une chose. 

    Diego : Oui ? 

    Nata : Esteban m'a dit que seul Ludmila et toi connaissiez le véritable plan de cette manipulatrice, je pourrais savoir ce que c'est, après tout je crois en avoir assez entendu, non ? 

    Diego : Ludmila a sollicité mon aide et celle de mon frère car elle voulait que tu redeviennes son assistante.

    Nata : Rien que ça, eh bien. Tu pourras dire à cette chère Ludmila, que jamais je ne reviendrai au studio, rien que pour son petit confort, sil-te plaît ? 

    Diego : Si tu y tiens, d'accord. 

    Nata : Merci encore pour tes réponses, Diego. 

    Diego ; De rien, au revoir.

    À présent, il était tant pour moi de regagner une fois pour toute mon chez moi. Cette fois, rien ni personne ne pouvait le déranger. En baissant la poignée et en ouvrant la porte, je m'écriai "Ça y est, je suis rentrée !".  Je me laissais glisser le long du mur de l'entrée de la maison. Thomas descendit les escaliers et me salua. Je lui passa le bonsoir à mon tour et je soupirais, jamais je n'aurais cru avoir une journée aussi chargée en vérité. 

    Mais mon travail ne s'arrêtait pas là, dans mes cours m'attendaient des dizaines de questions qui sans doute allaient rester sans réponse pendant la soirée. 

    Avec un peu d'efforts, je montais à l'étage et me précipitais sur mon lit. J'avais déjà le vertige en pensant à la quantité astronomique de travail qui m'attendait. Thomas vient frapper à ma porte :

    Thomas : Hey, comment tu vas ? 

    Nata : Ça va, fatiguée, mais ça va. 

    Thomas : Où tu étais pour être partie en furie comme ça ? Heureusement qu'Esteban était là pour tenir Rudy !

    Nata : Je t'en supplie ne me parles plus de lui. 

    Thomas : Pourquoi ? Que c'est-il passé ?  

    Nata : Lorsque j'étais allée chercher Rudy, j'ai croisé Esteban et je l'ai retenu car j'étais sûre qu'il me cachait des choses au sujet de son frère. 

    Thomas : Et alors ? Tu as eu ta réponse ? Tu sais le fin mot de l'histoire ? 

    Nata :  Oui, c'est bien ça le problème. 

    Je sentais que les larmes montaient peu à peu dans mes yeux. Malgré tous les efforts que je faisais pour les retenir, mes joues se mouillèrent de cette eau salée. 

    Thomas : Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? Répond-moi. 

    Nata : Esteban m'a révélé son lien qu'il avait avec Ludmila. Apparemment, il avait une mission de la part de son frère. 

    Thomas : De la part de Diego ?

    Nata : Oui. Son but était de me dégoûter de l'université, si ce n'est pour dire me renvoyer de là-bas. 

    Thomas : Quoi ? Mais c'est horrible comme plan ! 

    Nata : Et après, quand j'ai voulu en savoir plus : quand j'ai voulu savoir pourquoi faire ça, il m'a répondu que c'était une histoire entre elle et Diego. Alors, évidemment je suis allée chez lui, et là qu'il m'a dévoilé le véritable plan de Ludmila. 

    Thomas : C'est incroyable, même Esteban était dans le coup ! 

    Nata : Diego m'a déclaré que Ludmila voulait me faire revenir au studio pour que je redeviennes son assistante personnelle.  

    Thomas : Comment ? 

    Nata : Oui, c'est ça, juste et rien que pour son petit confort. 

    Je renifla un coup, puis mes sanglots reprirent : 

    Nata : Pourquoi partout où je vais je rencontre des personnes si méchantes et cruelles ? 

    Thomas : Non, pas Adelina. Après tout, elle t'avait prévenu pour le comportement étrange d'Esteban. 

    Nata : Oui, mais tu vois tu m'aides pas là ! 

    Thomas : Oui, pardon. 

    Nata : Je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus quoi faire. Si je vais à l'université, Esteban continuera à exécuter le plan de Diego et Ludmila, et si je vais au studio demain, Ludmila aura réussi son plan et je serai obligé de la servir comme avant. 

    Thomas : Mais non, justement ! Il faut que tu lui fasses face ! Elle n'a rien de plus que toi, elle ne peut pas t'ordonner de faire certaines choses ou pas ! 

    Nata : Oui, mais tu sais, c'est plus facile à dire qu'à faire et puis je l'aime bien Ludmila. Même si elle a caractère un peu.... spécial.

    Thomas : En tout cas, je ne te laisserai pas te faire manipuler par cette fichue blonde ! 

    Nata : Merci de me défendre, Thomas. 

    Thomas Jamais je ne laisserai ma sœur jumelle toute seule.

    Il me prit dans ses bras et me serra fort contre lui. Après quelques instants, il me relâcha.

    Nata : Je se saurai pas où j'en serais sans toi.

    Thomas sortit de ma chambre. Je me relevai de dessus mon lit et m'installai à mon bureau. Je poussai un soupir de soulagement, peut-être que j'avais de quoi m'occuper avec tous mes cours, mais demain se déroulait la fête de Federico !