• Chapitre 37

    Chapitre 37 :

     

    PDV de Federico :

    Ce que je reçus en échange de ce baiser involontaire, c'est un grande claque de la part de Francesca. Malgré ma douleur, je la comprenais.

    Francesca : Je peux savoir qu'est-ce qui t'as pris de faire ça ?!

    Federico : Je ne sais pas. Francesca, je te jure que je ne l'ai pas fait exprès ! 

    Je ne savais pas vraiment si elle me croyait, je vis que visage esquissait un minuscule sourire, ce qui me rassura un peu. Mais très vite, il disparut et un rictus ainsi qu'une expression inquiète apparurent à la place. 

    Francesca : La dernière fois que je t'ai fais confiance, voilà où ça nous a menés. 

    Elle tourna les talons et repartit en direction d'où elle était arrivée en furie. Elle m'avait laissé en plan. J'avais tout gâché, j'avais même perdu Ludmila de vue. Je ne savais plus où elle était. Par contre, la seule personne que je voyais désormais s'était Vilù avec un air d'ahuri. Alors... elle aussi avait vue l'acte audieux que j'avais fait. Elle m'indiqua de venir la rejoindre.

    Vilù : Ça va pas ? Qu'est-ce qui t'as pris d'agir comme ça ?!

    Federico : Je sais même pas, je...

    Vilù : Je peux savoir où est passée ta volonté d'être avec Ludmila ? Parce que là, t'as fait tout le contraire de ce qui pouvait t'apporter quelques points avec elle ! 

    Federico : Comment ça ? 

    Vilù : Tu n'as pas remarqué qu'elle est partie en courant jusqu'à la sortie en vous voyant ?  

    Federico : Non, j'étais trop occupé à faire quelque chose de... stupide... 

    Vilù : Oui, ça tu peux le dire. Elle est partie vers la porte de droite je crois, tu devrais la rejoindre pour présenter tes excuses.  

    Federico : Oui. Merci !

    J'allais donc en direction de la sortie. Dehors, je trouvai assise sur un muret une silhouette familière à mes yeux :

    Federico : Hé, ça va, qu'est-ce qui c'est passé ? 

    Ludmila : À ton avis ?! Tu te fiches de moi ou quoi ? 

    Federico : Non, non ! Attends ! Ce n'est pas du tout ce que tu penses !  

    Ludmila : Ah oui ? Dans ce cas explique-moi pourquoi tu embrassais Francesca ! Je vois mal comment tu pourrais te défendre ! 

    Federico : Je, je ne sais pas ce qui m'as pris, je ne voulais vraiment pas faire ça. Justement, j'étais parti te voir, mais Francesca m'a interrompu et m'a embarqué avec elle. Elle était en colère après moi, et je n'ai vraiment pas réfléchi...

    Ludmila : Tu crois que tes excuses vont suffire, tu ne te rends pas compte... 

    Federico : Je sais qu'elles ne suffiront jamais à te convaincre de me faire pardonner, mais je t'ai déjà dis toute la vérité à propos de cette histoire, que veux-tu que je te dises d'autre ? 

    Ludmila : Les raisons que tu m'as donné ne justifient pas ton geste. 

    Federico : Quelles raisons voudrais-tu que je te donnes ? Si je t'en donnais une à la quelle je serais sûr que tu me pardonnes, je mentirais forcément !

    Une fois que je lui avais dis cette phrase, Ludmila ne lâcha aucune réponse pendant au moins une bonne trentaine de secondes.  

    Ludmila : Je suis désolée, je suis que tu ne me mentirais pas et même si tu le faisais, tu ne supporterais pas de vivre dans le mensonge éternel, je sais que tu es sincère.

    Federico : Alors, je suis pardonné ? 

    Ludmila : Évidemment. Merci encore de m'avoir aidé à réintégrer le spectacle. 

    Suite à ces remerciements, j'eus droit à un baiser sur la joue.  

    Federico : Allez, va profiter de la fête maintenant, ce n'est pas tout les jours qu'un exercice doit se faire dans une ambiance pareille. 

    Ludmila : Oui. 

    Elle essuya une dernière larme qui s'écoulait sur sa joue et se leva. Je passai devant et lui ouvrit la porte d'entrée. Quand Vilù me vit avec Ludmila toute souriante, elle sourit à son tour.

    Vilù :  Alors, tu t'es réconcilié avec elle ?

    Federico : Oui, tout est rentré dans l'ordre.

    Vilù : C'est génial ! Je suis contente pour toi. Bon, je vais retrouver León, à toute à l'heure.

    Federico : Oui, okay.

     

    PDV de Francesca : 

    Je discutais avec Cami depuis u bon quart d'heure. Cette soirée est vraiment géniale ! À part l'incident que j'ai eu avec Federico... Mais les gens dansent, chantent et s'amusent. Soudain, Broadway vient nous voir :  

    Broadway : Salut les filles, quoi de neuf ? 

    Francesca : Ppas grand chose et toi ? 

    Broadway : Ah, je nous ai tous inscrits pour chanter. 

    Camila : Quoi comme chanson ? 

    Broadway : Bah chanter, ce qu'on veut. Et puis ça fera plaisir au public. 

    Francesa : Oui, c'est très bien de penser au public, seulement, as-tu pensé à nous ? 

    Broadway : Mais je croyais que ça vous ferait plaisir à vous aussi.

    Camila : Ah. Je suis d'accord, à une seule condition.

    Broadway : Laquelle ? 

    Camila : À condition que l'on chante Ser Mejor.

    Francesca : Ouais ! Allons prévenir les autres !

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    Une fois après avoir réunit tout le monde au pied de la scène, on nous présenta à nouveau comme toute à l'heure : la deuxième partie du spectacle pouvait commencer ! 

    (bien sûr ajoutez les nouveaux personnages et excluez (ou pas) les précédents^^)

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    La musique se termina, on avait chanté et dansé comme des dingues, il était temps qu'on récupère. Alors, je demandais à Cami si elle désirait qu'on se pose au bar. 

    Camila : Oui, moi aussi j'ai bien besoin d'un rafraîchissement je crois. 

    Nous nous dirigeâmes vers le bar et nous prîmes chacune un siège. Lorsque je farfouillais dans ma sacoche, j'en sortis mon téléphone : 2 appels manqués.

    Francesca : Oh, zut

    Camila : Qu'est-ce qui t'arrives ? 

    Fracesca : Pendant qu'on chantait j'ai eu deux appels manqués. 

    Camila : Eh bien regarde qui c'est. 

    Francesca : C'est justement ce que je faisais.  

    Mon doigt glissa vers l'historique d'appel. Je sentis mon coeur faire un bond lorsque je sus de qui s'agissait. 

    Francesca : Oh non ! 

    Camila : Qu'est-ce qu'il y a Francesca ? Qui est-ce ?! 

    À cette question, des larmes me montèrent un peu, je sentais ma gorge se serrer. 

    Fracesca : Camila... c'est... 

    Camila : Qui c'est enfin, réponds ?! 

    Fracesca :  C'était un appel de l'hôpital... 

    Camila : Hein ? Alors, viens, il n'y a pas de temps à perdre, allons dehors pour que tu puisses les rappeler. 

    Francesca : D'accord... j'ai peur... 

    Camila : Il ne faut pas. Tout va bien se passer, tu verras.

    Dehors, je passai mon coup de fil, je le qualifiais comme extrêmement important. Le portable chercha le correspondant téléphonique. 

    Francesca : Ça sonne. 

    Camila : C'est bon signe. 

    Francesca : Oui, ça sonne toujours... ça sonne encore. Ah, c'est bon, je... euh...

    Camila : Ça ne va pas ? Personne ne t'a répondu ?  

    Francesca : Si, mais la ligne a coupé.

    Camila : Eh bien, rappelles.  

    Francesca : Oui... ça ne sonne plus... passe-moi ton téléphone. 

    Camila : Euh oui, tiens. 

    Francesca : ...ça ne répond pas non plus ! Vite ! Aide-moi à trouver Vilù ! 

    Camila : Elle est vers la table 47 avec León, je l'ai vue toute à l'heure. 

    Francesca : Allons-y ! 

    On se rendit vers le côté pour la restauration là où étaient installées les tables. On se précipita vers eux. Je fis la même démarche qu'avec Camila. Aucune réponse ! Ça me rendait folle ! 

    Vilù : On peut t'y emmener. Ça réglera la situation. 

    Camila : Oui c'est une bonne idée ça ! 

    Francesca : ...Non, à cette heure-ci, se sont par les urgences qu'il faut passer, vu le monde qu'il y a tout le temps. Je vais attendre des heures, et puis les visites ne sont même pas autorisées. 

    León : Je... suis désolé pour ta situation, Francesca. 

    Francesca : Merci León. Ça va...  

    Camila : Je vais te ramener près du bar, je vais juste au toilettes, tu resteras là deux secondes. On parlera tous de tout ça après, d'accord ? 

    Francesca : D'accord... 

    Je me sentais vraiment mal. J'avais l'impression que le monde s'écroulait sous mes pieds fragiles. Comme si j'allais moi aussi m'effondrer d'un coup. Camila m'escorta jusqu'au comptoir à boissons puis je commandai un jus d'orange. "Ça me remontera le moral, peut-être". Mon amie repartit en direction des sanitaires. Peu après, mon jus venait d'être servi.  Je le trouvais légèrement pâle, mais il ne fallait pas chipoter pour de tels détails, pas vu mon état, en tout cas cela ne servait à rien de s'en inquiéter. Je bus le contenu du verre en n'en laissant qu'un fond, puis sombrai dans mon infinie tristesse, pleurant comme une madeleine.

     

    PDV de Federico :

    Je quittai Ludmila quelques temps pour aller me chercher un verre de limonade. De loin, j'aperçus Francesca qui sombrait toute seule, ses bras couchés sur le comptoir et sa tête à l'intérieur, des faibles tremblements s'en échappaient, ce qui attira ma curiosité. Je m'approchai puis mes yeux dérivèrent vers le verre devant elle. Oh mon Dieu, faites ce n'était pas ce que je crois ! La jeune fille releva sa tête vers moi : ses yeux rouges et boursouflés, son visage presque entièrement couvert de larmes et ses cheveux de devant s'échappaient de son serre-tête pour venir se coller sur son front en sueur. Un dernier sanglot retentit de sa bouche. Si, c'était bien cela.

    Federico : Francesca... tu te soûles ?!