• Chapitre 38

    Chapitre 38 :

     

    PDV de Federico : 

     

    Francesca : Federico...

    Federico : Mais pourquoi ? 

    Francesca : J'avais commandé un jus de fruit...

    Federico : ... Ils t'ont servi un cocktail alcoolisé. Je vais leur montrer ! Depuis quand on sert de l'alcool à des mineurs ?! 

    Francesca : Federico... laisse... 

    Federico : Francesca... pourquoi pleures-tu ? 

    Francesca : Mon père... l'hôpital... ils ont appelés... Je n'arrive pas à les joindre... 

    Federico : Je vais demander à Angie de nous ramener à la maison, tu vas dormir chez nous, d'acord ? 

    Francesca :  Ma tête... j'ai mal tout d'un coup...

    Federico : Ne t'inquiètes pas, il y a des médicaments là-bas. 

    Camila apparut dans mon champs de vision, tira une mine dévastée quand elle vit Francesca dans l'état dans lequel elle se trouvait. 

    Camila : Qu'est-ce que... Francesca ça va ?! 

    Francesca souffla un "oui" épuisé. 

    Federico : Je vais la ramener avec Angie. 

    Camila : Il vaudrait mieux, Francesca, je suis désolée de m'être absentée, c'est à cause de moi que tu t'es encore plus enfoncée...

    Francesca : Camila... il ne faut pas...

    La jeune fille brune esquissa un timide sourire que la rouquine remarqua, elle l'imita. Camila prit son amie dans ses bras et lui souffla au creux de l'oreille :

    Camila : Prends soin de toi... 

    Elle se tourna vers moi puis me dit :

    Camila : On se voit demain ? 

    Federico : Oui. Tu viens Francesca ? 

    On chercha Angie puis on la trouva finalement accoudée à la table de Vilù et León.  Je m'avançai en compagnie de Francesca. À la vue de Francesca ces derniers eurent la même réaction que Camila. Vilù s'empressa devant elle pour la serrer fort dans ses bras comme l'avait aussi fait la rouquine. Je leur racontait la situation et Vilù s'exclama :

    Vilù : Moi aussi je crois que je vais rentrer. Je commence à être fatiguée. Mais... 

    Elle tourna le regard vers León, celui-ci, comme si il avait comprit un message dans ses yeux, acquiesça en souriant. Elle s'adressa à sa tante : 

    Vilù : Est-ce que León peut rester dormir ? 

    Angie ; Oui, je suis sûre que ça n'embêtera pas Olga de préparer deux lits de plus. 

    On escorta Francesca jusqu'à la voiture, Vilù, Francesca et moi étions à l'arrière tandis que León et Angie étaient à l'avant. 

    ----------------------- arrivés à destination -------------------------

    Angie ouvrit la porte et nous laissa entrer. Francesca avait une mine de plus en plus fatiguée et des poches sous les yeux inquiétantes. Elle tenait à peine debout. Olga accourut vers nous et s'écria devant Francesca d'une voix aiguë quelle était en piteux état. Celle-ci soupira, malheureuse que tout son entourage la prenait pour une handicapé en ayant tous la même réaction face à elle. Mais elle se dit ensuite que tous s'inquiétait pour elle, et ça, ça lui procurait un bonheur infini. Je dis à Olga qu'il faudrait un cachet d'aspirine pour la jeune fille brune, la gouvernante s'absenta pour aller chercher l'objet désiré dans la salle de bains, pendant ce temps je guidais mon amie en compagnie de Vilù vers la cuisine où je lui servit un grand verre d'eau. Olga revint en possession du comprimé blanc dans une de ses mains.

    Elle le donna à Francesca, qui l'avala avec le verre d'eau aussitôt.

    Olga : Tu vas aller mieux à présent. Je monte préparer les deux lits en vitesse pour que tu puisses te coucher. 

    Francesca : (souffla) ...merci Olga... 

    Vilù emmena sa meilleure amie dans ma chambre (là où se trouvait l'espace pour un lit supplémentaire) après avoir dit "bonne nuit" à Angie. León et moi restions seuls dans la cuisine le temps que les lits soient installés.

    -------------------------- Après cela ----------------------------------

    Après donc; je dit à mon tour bonsoir à León avant de monter à l'étage et de taper à ma porte pour voir si Francesca avait fini de se changer. Elle répondit d'un petit "moui" et je pénétra au sein de la pièce. Elle était assise sur mon lit et je reconnu un des pyjamas appartenant à Vilù. Mais elle fut surprise lorsque je m'installa sur matelas qu'avait mit en place Olga. Mais je lui répondit :

    Federico : C'est bon, tu peux dormir dans mon lit, tu sais^^

    Francesca : Mais Olga a préparé ce lit pour moi...

    Federico : On s'en fiche de ce qu'a fait Olga, ce n'est pas elle qui décide dans ma chambre, je préfère que tu passe une bonne nuit sur un vrai lit plutôt que sur un vulgaire matelas. 

    Francesca : Mais... 

    Federico : Chut ! Tu sais quoi ? On va dire que tu es mon invitée, et en tant qu'invitée tu dois avoir un environnement confortable. 

    Elle ne répondit pas, elle ne fit qu'un petit sourire. Je finis de m'enrouler dans ma couverture et Francesca fit de même. Je fermai les yeux et souffla un faible "bonne nuit" à mon amie. Pas de réponse. Je souris, elle s'était déjà peut-être déjà endormie, ou alors peut-être qu'elle somnolait. J'avais qu'une seule hâte : qu'elle se rétablisse dès le lendemain.  

     

    PDV de Vilù :

    Une fois de León fut préparée, Olga nous laissa dans ma chambre. J'étais en train de réaliser que le pyjama prévu pour lui était trop petit. Je songeais à un moment que je pouvais en prendre un autre et qu'il n'y avait aucun problème, seulement j'oubliais que Federico n'était pas aussi grand qu'il le le laissait paraître et qu'il possédait pratiquement la totalité de ses vêtements à la même taille. Ils allaient donc tous être trop petits. Ce qui m'embêtait un peu je dois le reconnaître.

    J'affichai un petit sourire gêné à León, qui, je crois, avait comprit qu'il allait devoir soit habillé soit en caleçon. Je lui demandai de m'attendre dans la chambre en attendant que je me mette en pyjama dans la salle de bains. 

    Mon pyjama était de deux pièces; mon haut était un débardeur rose et mon pantalon lui était d'un rose plutôt pâle. Une fois que je m'étais changée, je retournai dans ma chambre. Lorsque je poussai la porte, León était assit sur mon lit et il avait apparemment opté pour le style caleçon. Je me sentis un peu honteuse de le voir dans cette tenue, qui disons-le, était légère. Je sentais que lui aussi était mal à l'aise. 

    Néanmoins, il me fixa au plus profond de mes yeux et une mignonne petite chaleur venait me réchauffer les joues. Je déviai mon regard de lui avant de lui demander : 

    Vilù : Qu'est-ce qu'il y a ? 

    León : Tu es tellement belle et tellement mignonne dans ton débardeur...

    Vilù : M-Merci.

    Il s'approcha de moi et me serra à l'intérieur d'une puissante (sans pour autant qu'elle fasse mal) étreinte. Je sentais mon cœur battait la chamade quand il me serrait comme ça. S'était une sorte de réconfort qui prenait place en moi, un réconfort de me sentir comme protégée par ses bras si volumineux par rapport aux miens qui, je dois l'avouer, ne me rendaient pas indifférente.

    J'approfondis notre câlin en collant ma tête contre son torse chaud. Quand on mit fin au contact (que j'avais follement envie de recommencer), je me laissai tomber sur mon lit en soupirant. Sous la demande de León; je lui fis part de mon problème :

    Vilù : Je ne vais jamais réussir à dormir...

    Cela pouvait paraître stupide mais c'est à cause de plusieurs pressentiments comme celui-ci que je n'ai pas dormi pendant quelques nuits. León me regarda en souriant. Il s'allongea à mes côtés et commença à câliner mes joues et mes cheveux de ses doigts si doux. Je fermais les yeux.

    Ce fut un vrai bonheur de rester là avec lui. Au bout d'un certain moment, je me tournai en face de lui et posa ma tête sur son torse. À ma surprise celui-ci était plutôt froid. 

    Vilù : Tu as froid ?

    León : Oui, un peu. 

    Vilù : Bah viens alors. 

    On se pelotonna sous ma couette, León toujours auprès de moi. 

    -------------- Un peu plus tard ----------------

    Lorsque je somnolais, je sentis León bouger et presque descendre de mon lit. J'ai dis presque car je le retiens de ma faible voix d'endormie 

    Vilù : Non León reste s'il te plait.

    Le jeune homme prit une grande inspiration avant de me demander avec un sourire malicieux :

    León : Et pourquoi ? 

    Pourquoi ? C'est vrai ça pourquoi ? C'est alors qu'un éclair apparut dans le ciel. 

    Vilù : P-Parce que j'ai peur de l'orage (mentis-je). 

    Ce dernier me répondit le sourire aux lèvres et en soupirant de manière à dire "Tu parles ! Tu veux surtout que je reste contre toi." 

    J'étais grillée. Mais León revenu en dessous de la couverture et me serra de plus belle, cette fois-ci, son torse était bouillant. C'est alors qu'il me chuchota à l'oreille : 

    León : D'accord, mais je veux quelque chose en échange. 

    Vilù : Quoi ? 

    León : Un baiser. 

    Vilù : Monsieur est exigent ! (râlais-je)

    Je me penchai vers lui et donna un tendre baiser. Après celui-ci, il tourna la tête et fit une mine abattue. 

    León : C'est tout ? 

    Vilù : Tu avais dit un uniquement. 

    León : Regarde-moi et oses me dire que tu n'as pas envie de recommencer... 

    Je ne pouvais pas le nier... son sourire de charmeur me faisait de l'effet. Alors on entra dans une série de baisers tendres et passionnés, même fougueux pour certains. Je me sentais de plus en plus fiévreuse et je devinais facilement la couleur cramoisie de mes deux joues. 

     

    PDV de Federico :

    Un bruit me réveilla en sursaut. C'était un gémissement venant de ma droite. Je me relevai et frottai énergiquement les yeux. Mes yeux maintenant habitués à la pénombre, je regardai Francesca dans mon lit. Les gémissement provenaient d'elle. Encore somnolent je me levai pour venir la voir. Je crois qu'elle faisait un cauchemar. Elle murmurait dans son sommeil ".... je... non... ce n'est pas ça.... Non !" De plus, elle ne cessait de bouger. 

    J'eus peur qu'elle fasse une chute du haut du lit et qu'elle se fasse mal. Pour m'assurer du contraire, je m'assis sur mon lit et la surveillai quelques temps, mes paupières commençaient à peser du plomb et j'avais du mal à garder les yeux même entrouverts. Finalement , le monde des rêves me rattrapa en un quart de seconde...